Comme dans le centre ville, il y a des canaux, mais ceux-ci sont plus étroits, et des maisons qui sont elles, plus petites; ce qui rend l’atmosphère plus intime. Depuis une trentaine d’années vivent dans «Le Jordaan», des artistes, des entrepreneurs créatifs, des musiciens ou des écrivains qui côtoient, aussi, de vrais Amstellodamois de souche qui parlent encore avec l’accent typique d’Amsterdam. A l’origine, «Le Jordaan» était une banlieue pauvre.  Au 19ème siècle, les conditions de vie y étaient misérables et difficiles pour ses habitants. Après la deuxième guerre mondiale et jusque dans les années 70, beaucoup de maisons étaient délabrées et les habitants choisissaient d’aller vivre ailleurs, dans les villes nouvelles comme Almere et Purmerend. Actuellement pourtant, c’est devenu l’un des quartiers les plus prisés de la ville, où les maisons coûtent très cher et où aiment à se détendre et à flâner les Amstellodamois.